Votre premier emploi ne doit pas nécessairement signifier la fin du divertissement dans votre vie ! En 2020, environ 19,8 % des jeunes professionnels ont travaillé à temps partiel. Et pas toujours pour « s’occuper des enfants ». Le travail à temps partiel ou en 4/5e vous fait de l’œil, mais vous n’osez pas déroger au modèle traditionnel du travail à temps plein ? Claire a tordu le cou aux préjugés et opté pour une vie plus enrichissante !
Plus de temps pour soi
Comme tout jeune professionnel, Claire Bracke a d’abord opté pour un job à temps plein : « Après avoir travaillé une semaine de 38 heures dans une agence numérique, je me suis dit qu’avoir un peu plus de temps pour moi serait sympa. J’ai donc volontairement posé ma candidature pour un poste en quatre cinquièmes en tant que responsable de la communication chez
KrisKras vzw, une ASBL qui organise des voyages pour les jeunes. »

« Je suis convaincue que plus vous avez de temps pour faire quelque chose, plus vous vous y consacrez. Alors, j’ai choisi du temps pour moi. Et je dois avouer que je me suis vite habituée à ce jour supplémentaire dans la semaine. Visites familiales, sorties, ménage... Je ne dois plus tout caser durant les deux jours de week-end. »
Moins de salaire, plus de conscience
« Lorsque j’ai changé d’emploi, j’ai à peine dû renoncer à une partie de mon salaire. Si ce changement avait impliqué une grande insécurité financière, je n’aurais peut-être pas sauté le pas. Mais grâce aux barèmes salariaux du secteur public, je savais pertinemment ce dans quoi je m’engageais. Même si je dois avouer que je ne me suis peut-être pas suffisamment renseignée sur les implications pour ma pension. »
Je valorise davantage mon temps
« Le but de ma vie n’est pas de gagner le plus d’argent possible. L’ancienne génération pense peut-être différemment. Mais je valorise davantage mon temps. J’ai conscience qu’il s’agit d’un luxe. Tout le monde ne peut pas en faire autant. 
Quand j’ai opté pour un travail en quatre cinquièmes, je vivais encore seule. J’avais bien entendu des doutes sur le plan financier. Mais je me suis organisée en conséquence et je gère mon argent consciemment, sans devoir pour cela renoncer à des choses. Mes plus grandes dépenses ? Les voyages ! Eh oui, je travaille dans une agence de voyage… »
F*ck les préjugés
« Lorsque je dis que je travaille en quatre cinquièmes, les gens supposent souvent que j’ai choisi une vie de famille ou une activité indépendante. Le fait que je travaille moins pour profiter davantage de la vie sort un peu de la normalité. Je ne connais pas beaucoup de personnes de mon âge, sans famille, qui optent délibérément pour ce mode de vie. En tant qu’exception à la règle, je dois parfois défendre mon choix. Un de mes amis, qui voulait travailler en quatre cinquièmes dans le monde médical, a vraiment dû défendre sa cause. Peut-être parce qu’ils le désirent aussi secrètement ? »
Fulltime? That’s so 20th-century
Le temps plein ? C’est tellement démodé !
« Aux sceptiques qui craignent de paraître peu ambitieux, je dirais : ne vous en faites pas ! Je sais que je travaille dur pendant quatre jours, peut-être autant que certaines personnes qui travaillent à temps plein.
Par ailleurs, le monde du travail est en transition.
« Si vous voulez mon avis, dans 30 ans, plus personne ne passera cinq jours par semaine au bureau. Le télétravail va changer la mentalité sur le travail à plein temps et nous faire prendre conscience que nous devons prendre du temps pour nous. À mon avis, ces préjugés sur le travail à temps partiel peuvent sans problème être relégués au vingtième siècle. »
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